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HARRY POTTER AND THE CURSED CHILD : UN HUITIÈME TOME (PRESQUE) DANS LA LIGNÉE DE SES PRÉDÉCESSEURS !


Personne n’a pu passer à côté de la sortie tant attendue et surmédiatisée du huitième volet de la saga Harry Potter, intitulé Harry Potter and the cursed child (ou Harry Potter et l’enfant maudit pour les plus nuls en anglais). Cet ultime tome nous a été annoncé comme la « huitième histoire [de Harry]. Dix-neuf ans plus tard. » et se présente sous la forme inédite du script de la pièce de théâtre qui est en ce moment même en train d’être jouée au Palace Theatre de Londres, depuis le 31 juillet dernier, date d’anniversaire de J.K. Rowling et de son protagoniste éponyme que nous aimons tous. Car oui, ce nouvel opus de Harry Potter est assez spécial. C’est une histoire visant à être vue, et non lue, mais J.K. Rowling, Jack Thorne et John Tiffany (les co-auteurs et réalisateurs de la pièce) ont voulu faire plaisir à tous les fans qui n’ont pas les moyens financiers (parce que les billets ne sont vraiment pas donnés !) et techniques de se déplacer pour aller voir cette pièce en chair et en os.

Mais alors de quoi parle cette pièce/séquelle? Eh bien dans The cursed child, on retrouve nos héros (ou ce qu’il en reste) pour de nouvelles épopées disons moins… épiques. Les voilà tous âgés, mariés et avec des enfants sous les bras, travaillant au Ministère de la Magie ou à Poudlard, devant faire face à leur nouvelle vie, bien loin de celle aventureuse et dangereuse de leur douce enfance puis adolescence. Harry est en proie à des difficultés relationnelles avec son plus jeune fils, Albus, qui ne ressemble en rien aux Potter et qui se lie d’amitié avec le fils de Draco Malfoy, Scorpius. The cursed child centre essentiellement ses multiples intrigues dans des histoires de famille, d’amitié et d’amour, comme on nous l’a plus ou moins habitué avec la saga d’origine.

Maintenant que vous savez de quoi cette pièce parle, vous aimerez savoir si elle vaut réellement le coût d’être lue ? Pour l’avoir lu, je dirais que oui et non. Disons qu’on aurait pu largement s’en passer mais que d’un côté, elle répond à de nombreuses questions laissées sans réponses (et elle a le mérite d’être divertissante).

Les petits points négatifs de ce huitième tome seraient le premier acte de la pièce qui est clairement moins entrainant et dynamique que les trois autres qui sont géniaux, voir excellents. Dans le premier acte, il y a beaucoup d’ellipses qui font qu’on a du mal à tout suivre, surtout qu’en plus, il faut s’habituer aux didascalies et à la forme théâtrale de la chose. Vous constaterez aussi qu’au début, certains éléments font un peu « fanfiction » dans le sens ou si certains clins d’œil à la saga sont sympas, d’autres font peut-être un peu too much. Pour ce qui est de l’histoire en tant que telle, c’est bien trouvé. Les personnages sont plus ou moins respectés, certains s’en sortent mieux que d’autres mais leur personnalité est là et on les reconnait. L’univers est aussi présent et on n’a pas l’impression de lire autre chose. Les différentes intrigues sont vraiment pas mal, bien trouvées et amenées. On passe de rebondissements en rebondissements avec des révélations plus incroyables les unes que les autres, notamment dans les derniers actes de la pièce. On ne s’ennuie pas. L’action est réellement présente et le récit est rythmé.

Pour finir, les thèmes abordés dans ce tome sont extrêmement bien exploités, traités et profondément touchants. Les trois auteurs arrivent à nous faire frissonner, à nous toucher à nous inculquer ces valeurs universelles concernant l’amitié et la famille à travers ces personnages qui se cherchent et se trouvent, à la recherche de leur temps perdu. C’est sûrement le plus gros point fort de cette pièce ; qu’on puisse retrouver de belles citations à surligner et voir de beaux messages sur la vie et la mort véhiculés.

Je vous le conseille si vous êtes fan d’Harry Potter et en voulez toujours plus, même si à certains égards, il n’est pas indispensable non plus !

S. B

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